“Point of no returns ( a ranking of 75 asset managers’ approach to Responsible Investing”. En Français, ça se résume en : La Gestion de Fonds et l’ESG : Peux mieux faire. Peux beaucoup mieux faire même si l’on reprend les conclusions de l’étude menée par l’ONG ShareAction publiée sous ce titre (lien ci dessous) :
Si vous ne l’avez pas lu, voici les points principaux. La méthodo d’abord : l’ONG a cherché à classer les 75 asset managers mondiaux les plus influants (40 en Europe, 20 US…), en leur attribuant un rating (AAA à E), en jaugeant de leur gouvernance pour 36%, du climat (TCFD compatible) pour 28%, des droits humains pour 19% et de la biodiversité pour 16%.
Résultats :
1) Aucun AAA ou AA. Les meilleurs sont notés A, et l’ensemble de l’industrie est sous performante en terme d’intégration RI. Les Européens sont en tête du classement et certains démontrent néanmoins des efforts réels.
2) 51% ont une approche RI qualifiée de faible et les plus mal notés représentent $36 trillions – plus que le PNB des US et de la Chine réunis !!! Ceci reflète évidemment une prépondérance des plus gros asset managers mondiaux, tous américains, qui se trouvent tout en bas du classement. Allons y pour la farandole des mauvais élèves : Blackrock, Vanguard, State St GA, Fidelity, Capital Group et JPAM sont notés D ou E… Est-ce vraiment une surprise ?
3) Si le climat commence à être intégré doucement, les risques liés à la perte de Biodiversité sont largement sous-estimés.
4) Si quasiment tous les Asset Managers ont aujourd’hui quelques produits labellisés, il y a une énorme différence dans la sincérité des démarches… et être signataire des PRI ou faire un reporting selon la TCFD ne sont pas des garanties d’intégrité…
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